Les Faucheurs sont les anges - Alden Bell

 ______________-L'avis de Priscila-_______________

Bonjour ^^

Première chronique de la journée, bien qu'il s'agit du dernier livre lu. J'ai choisi ce livre l'an dernier lors d'un marché aux livres (avec quelques autres bouquins), le prix étant avantageux, je n'ai pu résister. De plus le titre étant très étonnant, j'avais donc vraiment envie de découvrir ce livre, d'autant plus que je ne connaissais absolument pas l'auteur. Comme d'habitude, à chaque fois que j'achète un livre au hasard, il a fini dans ma bibliothèque à attendre avec les autres nombreux éléments de ma PAL. Je l'ai ressorti il y a quelques temps : j'ai attrapé le premier livre de ma bibliothèque pour patienter dans le train. C'est celui là qui est sorti.

Je trouvais le sujet intéressant car c'est toujours passionnant de voir comment un auteur imagine ce qu'est devenu le monde avec une catastrophe ou une invasion (ici la multiplication de zombies, appelé Limace). La description que les auteurs sont de ses mondes en ruine ainsi que les réactions des humains qui tentent d'y survivre est le point essentiel de ce genre de récit. J'ai retrouvé des éléments qu'on s'imagine toujours avoir : des survivants habitant des enclaves, le massacre des mort-vivants, la persévérance qu'ont les Hommes à perpétuer le mode de vie d'avant l'invasion...

Ce qui changeait (en comparaison à Je suis une légende), était le personnage principal : Temple, une jeune fille de quinze ans. J'ai eu du mal à m'adapter au personnage, elle est brute de décoffrage, un poil vulgaire, sauvage. Ses manières s'expliquent par le fait qu'elle est née dans le monde tel qu'il est devenu, ça la rend assez asociale, solitaire au plus au point et incapable de s'adapter dans les communautés qui préservent leur humanité.

J'ai apprécié le style de l'auteur, avec un vocabulaire fourni, des descriptions efficaces. L'auteur maîtrise son sujet. Le point déplorable est le manque d'information sur le pourquoi du comment. Les personnages ne cherchent pas à savoir, ils se contentent de survivre en espérant un retour à la normal. Certains personnages sont particuliers, on comprend que malgré leur envie de faire comme si tout allait s'arranger, il transparaît une certaine violence et une résignation sur la situation. Les fléaux de l'humanité font toujours transparaître ce qu'il y a de bons ou de mauvais en nous, sans que tout ne soit noir ou blanc. Dans un tel monde, c'est le gris qui domine.

Temple a une conception propre à elle même de Dieu et de l'enfer. J'ai trouvé l'entêtement de Moïse superflu même si son explication finale tient la route...

La fin n'est pas un happy end, mais je n'imaginais pas d'autre fin. Vu l'atmosphère du livre, il y aurait difficilement eu un changement... Intéressant bien que les personnages m'aient laissé indiférente.

7 / 10

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