samedi 16 avril 2016

Orgueil & préjugés & zombies - Seth Grahame Smith


 ______________-L'avis de Priscila-_    ___________ 
Hello !
On se retrouve aujourd'hui pour la chronique d'une ré-écriture ou d'une parodie, à vous devoir comment vous appelé ça ! Ce livre m'a été offert par Jiji des Instants volés à la vie à l'occasion de notre swap Jane Austen et Angleterre. Il faisant partie de ma Wishlist et j'ai eu le bonheur de le recevoir. En plus la couverture est franchement superbe ! Imaginez les vrais Jane Austen avec une couverture de ce genre, ça serait top !
Malheureusement le plaisir s'arrête là ! J'ai été très déçue par ce roman, je dois vous dire que sa lecture (bien que j'eusse été plutôt vite, c'est les vacances donc j'ai le temps) m'a semblé très longue, surtout en arrivant vers la fin... Seule mon plaisir de l’œuvre de Jane Austen m'a fallait aller jusqu'au bout ! Pourquoi cette déception ?

L'idée de base est bien audacieuse mais originale et donc très intéressante, j'avais hâte de me plonger dans le récit pour découvrir ce que l'auteur avait bien pu faire en ajoutant cette situation épidémique de zombies. Je pense que l'histoire aurait pu être très bien mené et j'aurais pu apprécier, venant de cet auteur ou d'un autre, l'idée qui est exploitée. Malheureusement ce n'est pas le cas, cette ré-écriture est pire que « tirée par les cheveux ». 
Pourquoi donc ? Si on met de côté le scénario créé par Jane Austen qui est globalement bien suivi, les dialogue qui correspondent plutôt bien à l’œuvre originale (si on omet quelques répliques redistribué et des erreurs d'édition quand ils inversent les Mr/Mrs) c'est assez incroyable, et pas dans le bon sens du terme.
Les filles Bennet ont subi un entraînement pour combattre les « innommables » (rien que ce nom...), passe encore ! Mais elles l'ont subi en Chine, avec des Moines Shaolin et tout le tintouin... Hum... Je ne pense pas qu'à l'époque, même avec ces circonstances inhabituelles, on envoyait des jeunes filles comme ça en Chine, pour subir un entraînement qui, disons-le, est exclusivement réservé aux hommes... 


En excluant cette information que je trouve tout bonnement incroyable, Elisabeth perd totalement de son caractère initial. L'auteur essaye tant bien que mal de rappeler son intelligence et son trait d'esprit mais cela reste plutôt effacer quand à la soif de sang de notre personnage favoris. C'est une tueuse, et elle ne tuerait pas que des zombies, elle en retire même du plaisir. C'est effrayant !
Sans compte les allusions aux « coups de bambous mouillés » ou au « sept balafres de la honte » : sans rire !


Et en plus, elles tirent leur poignard pour un rien : un petit manque de politesse, une formule qui met à mal leur honneur et elles trancheraient la gorge de celui qui auraient proféré ces inepties.
C'est ce livre qui est une ineptie !
Et la scène avec Lady Catherine, alors là, c'était le pompon... On a le droit à une scène de combat digne des meilleurs anime japonais : un coup de pied et hop, elle vole dans le mur à dix mètres...
J'aime bien les films d'actions tout ça mais quand on exagère trop, c'est vraiment d'un ridicule.

J'aimerais tout de même voir le film pour voir si ils ont su rendre ça un peu plus crédible parce que là franchement... Ca me laisse sans voix, un effort de crédibilité aurait rendu ce livre vraiment bon ! Le style de l'auteur est correct : il maîtrise le style de l'époque mais le manque cruel de logique et de correspondance au style réaliste fait que j'ai pas du tout accroché !
Est-ce que c'était un bon livre pour moi ?



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